Quand une situation évolue en dévoilant une triste réalité, il est instructif de remonter à un point d’étape précis.
Nous sommes en 2019. Remontons jusqu’en 2009.
La ville d’Ajaccio, préfecture de Corse-du-Sud, et théâtre de violents règlements de comptes ces dernières années vivait la terreur.
Deux bandes criminelles s’entretuaient pour l’emprise du territoire, de l’économie, au milieu de la population ajaccienne.
C’est en 2009, que j’ai vécu le pire jour de ma vie.
Connaissant de loin le monde de la crapulerie et criminalité, j’ai compris l’emprise opérée sur la cité et sur la population. Les monstres étaient nés. Ces monstres étaient des iliens. Ceux qui disaient aimer tant leurs proches et l’île qui les avait vu grandir et se déformer.
L’air était vicié, pollué. La mort était dans l’air. La Corse était sous emprise.
Dix ans après, que constate t-on ?
Une société meurtrie, au bord de la rupture. Des familles anéanties. La jeunesse, une grande partie de la jeunesse a été sacrifiée dans le paraître, dans les addictions, dans l’illusion …
Grâce au crime sévissant dans la société, un pouvoir est né pour détruire l’existant.
En ce début 2019, une nouvelle période s’ouvre. L’état décide de parler et d’agir sur le littoral. L’impunité est terminée.
17 refus, 84 sursis dans le monde des AOT. Tout se précise dans l’opinion publique. L’état informe et instruit la population sur la réalité. L’expression de la vérité s’affirme pour faire reculer l’obscène.
101 AOT ont permis l’enrichissement , en partie illégale, pendant de nombreuses années et, de fait, produit l’appauvrissement d’autres établissements. Voilà des faits révélés.
Le Padduc fait force de loi pour tous les corses. La majorité en place ne changera pas le Padduc. Et le conseil exécutif a l’air de tenir bon pour préserver l’île de la prédation.
La population voit le dévoilement public et apprend les mécanismes mis en place.
La population va pouvoir, enfin, récupérer le domaine public.
Un seul monde avec deux réalités qui s’opposent…
du fait au coeur 